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Actualités

LES ALERTES, RAPPELS ET RETRAITS EN SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

Coordinateurs : Anne-Marie VANELLE, Éric POUDELET

 

SEANCE THEMATIQUE du 24 OCTOBRE 2024 – 14h à 18h

 

En présentiel à l’Amphithéâtre de Chirurgie Les Cordeliers 

15 rue de l’École de Médecine 75006 Paris 

en visioconférence par le lien ZOOM 

https://us06web.zoom.us/j/83745069084

14h – 14h10 : Accueil des participants
14h10 – 14h15 : Introduction par Didier BOUSSARIE


14h15 - 14h45 : Réception à l’Académie de Jean-Lou MARIE comme membre titulaire de
l’Académie vétérinaire de France par Bernard DAVOUST

 

Programme scientifique

14h45– 15h Introduction de la séance sur les enjeux et les actualités des rappels et retraits d’aliments non conformes. Présentation des intervenantspar Anne-Marie VANELLE et Éric POUDELET

 15h – 15h30 Aspects sociologiques des alertes alimentaires : le point de vue du consommateur Pr Jean-Pierre POULAIN, sociologue, Université de Toulouse

La théorie du risque s’est largement diffusée dans la société française, depuis les experts en charge de sa gestion et de son administration jusque vers les consommateurs. Les notions de traçabilité, d’évaluation et de perception du risque, sont ainsi passées dans le langage courant. Pour autant les consommateurs n’en sont pas pour autant tout à fait rassurés.  S’appuyant sur des travaux théoriques et pratiques développés pour le Ministère de l’Agriculture et de l’alimentation et appliqués dans le Baromètre Credoc MAA, puis Inquietalim du CNIEL, la communication présentera la théorie des inquiétudes alimentaires.

 15h30 – 16h Aspects réglementaires, points critiques et évolutions des procédures d’alertes

Dr Lorraine PUZIN, vétérinaire, responsable du pôle alimentaire de la Mission des Urgences Sanitaires à la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL)

La réglementation européenne, complétée au niveau national par le Guide d’aide à la gestion des alertes d’origine alimentaire, établit les principes et règles de gestion des alertes alimentaires. 

Celles-ci ont principalement pour origine les autocontrôles effectués par les exploitants du secteur alimentaire, mais aussi les contrôles officiels effectués par les autorités sanitaires et les plaintes de consommateurs. Les alertes alimentaires font aussi parfois suite à la détection de cas groupés de malades pour lesquels une origine alimentaire commune est identifiée à la suite d’enquêtes conjointes de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) et de Santé publique France. 

Il y a « alerte » lorsqu’un aliment a été mis sur le marché et qu’il est constaté a posteriori qu’il présente un danger. Ce produit doit alors être retiré du marché. S’il a déjà commencé à être distribué aux consommateurs, et que ceux-ci peuvent encore le consommer ou en subir les effets, le produit fait également l’objet d’un rappel. 

Les exploitants du secteur alimentaire sont responsables de la sécurité des produits qu’ils mettent sur le marché. Il est attendu d’eux qu’ils prennent des mesures énergiques tant avant l’alerte, afin d’éviter les non-conformités et de maintenir opérationnel un système de détection et de réponse le plus efficace et rapide possible, qu’après sa survenue, afin de sécuriser au plus vite le consommateur et d’assurer un retour à la normale durable. Les services du ministère chargé de l’agriculture assurent le contrôle des actions mises en place, pilotés au niveau national par la Mission des urgences sanitaires (MUS) de la DGAL, qui joue un rôle de chef d’orchestre et de lien avec les autres administrations.

Les alertes alimentaires se renouvellent constamment. De nouvelles entreprises s’installent, de nouveaux produits et de nouveaux modes de consommation se développent, ce qui peut générer de nouveaux dangers. Les normes sanitaires et outils d’investigation évoluent également, ils accompagnent les progrès accomplis et les changements de pratiques afin de garantir un niveau élevé de sécurité des aliments.

Les alertes sont ainsi le témoin d’un système de contrôle actif et vigilant.

16h – 16h30 Le point de vue des professionnels de l’agroalimentaire : retours d’expérience, méthodes, points critiques Dr Pierre DE GINESTEL, vétérinaire, Directeur santé et qualité - Groupe AUCHAN

Comment une crise se déroule dans la grande distribution, dernier maillon face au consommateur : il est essentiel de verrouiller nos actions. Elles sont multiples : assurer la sécurité alimentaire, soutenir les entreprises concernées et les femmes et les hommes impliqués, malgré eux, dans ces événements dramatiques. En partant d’une transparence naturellement due à tout citoyen, comment pouvons-nous faire évoluer le management de ces crises et apporter aux consommateurs une échelle d’actions proportionnées

16h30 – 16h55  Conclusions.

 

II- PARTIE RESERVEE AUX MEMBRES (17h)

 

Bulletins de l'AVF

Coronavirus et animaux domestiques

Contamination des animaux domestiques par la covid-19 : quels risques?

Dossiers de l'AVF

Dossier Coronavirus, autres dossiers scientifiques, éthiques, historiques... en lien avec les compétences des vétérinaires

Prix et médailles

Plus d'une 20aine de prix attribués et remis lors d'une séance solennelle

Les derniers communiqués

LES ALERTES, RAPPELS ET RETRAITS EN SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

Coordinateurs : Anne-Marie VANELLE, Éric POUDELET

 

SEANCE THEMATIQUE du 24 OCTOBRE 2024 – 14h à 18h

 

En présentiel à l’Amphithéâtre de Chirurgie Les Cordeliers 

15 rue de l’École de Médecine 75006 Paris 

en visioconférence par le lien ZOOM 

https://us06web.zoom.us/j/83745069084

14h – 14h10 : Accueil des participants
14h10 – 14h15 : Introduction par Didier BOUSSARIE


14h15 - 14h45 : Réception à l’Académie de Jean-Lou MARIE comme membre titulaire de
l’Académie vétérinaire de France par Bernard DAVOUST

 

Programme scientifique

14h45– 15h Introduction de la séance sur les enjeux et les actualités des rappels et retraits d’aliments non conformes. Présentation des intervenantspar Anne-Marie VANELLE et Éric POUDELET

 15h – 15h30 Aspects sociologiques des alertes alimentaires : le point de vue du consommateur Pr Jean-Pierre POULAIN, sociologue, Université de Toulouse

La théorie du risque s’est largement diffusée dans la société française, depuis les experts en charge de sa gestion et de son administration jusque vers les consommateurs. Les notions de traçabilité, d’évaluation et de perception du risque, sont ainsi passées dans le langage courant. Pour autant les consommateurs n’en sont pas pour autant tout à fait rassurés.  S’appuyant sur des travaux théoriques et pratiques développés pour le Ministère de l’Agriculture et de l’alimentation et appliqués dans le Baromètre Credoc MAA, puis Inquietalim du CNIEL, la communication présentera la théorie des inquiétudes alimentaires.

 15h30 – 16h Aspects réglementaires, points critiques et évolutions des procédures d’alertes

Dr Lorraine PUZIN, vétérinaire, responsable du pôle alimentaire de la Mission des Urgences Sanitaires à la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL)

La réglementation européenne, complétée au niveau national par le Guide d’aide à la gestion des alertes d’origine alimentaire, établit les principes et règles de gestion des alertes alimentaires. 

Celles-ci ont principalement pour origine les autocontrôles effectués par les exploitants du secteur alimentaire, mais aussi les contrôles officiels effectués par les autorités sanitaires et les plaintes de consommateurs. Les alertes alimentaires font aussi parfois suite à la détection de cas groupés de malades pour lesquels une origine alimentaire commune est identifiée à la suite d’enquêtes conjointes de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) et de Santé publique France. 

Il y a « alerte » lorsqu’un aliment a été mis sur le marché et qu’il est constaté a posteriori qu’il présente un danger. Ce produit doit alors être retiré du marché. S’il a déjà commencé à être distribué aux consommateurs, et que ceux-ci peuvent encore le consommer ou en subir les effets, le produit fait également l’objet d’un rappel. 

Les exploitants du secteur alimentaire sont responsables de la sécurité des produits qu’ils mettent sur le marché. Il est attendu d’eux qu’ils prennent des mesures énergiques tant avant l’alerte, afin d’éviter les non-conformités et de maintenir opérationnel un système de détection et de réponse le plus efficace et rapide possible, qu’après sa survenue, afin de sécuriser au plus vite le consommateur et d’assurer un retour à la normale durable. Les services du ministère chargé de l’agriculture assurent le contrôle des actions mises en place, pilotés au niveau national par la Mission des urgences sanitaires (MUS) de la DGAL, qui joue un rôle de chef d’orchestre et de lien avec les autres administrations.

Les alertes alimentaires se renouvellent constamment. De nouvelles entreprises s’installent, de nouveaux produits et de nouveaux modes de consommation se développent, ce qui peut générer de nouveaux dangers. Les normes sanitaires et outils d’investigation évoluent également, ils accompagnent les progrès accomplis et les changements de pratiques afin de garantir un niveau élevé de sécurité des aliments.

Les alertes sont ainsi le témoin d’un système de contrôle actif et vigilant.

16h – 16h30 Le point de vue des professionnels de l’agroalimentaire : retours d’expérience, méthodes, points critiques Dr Pierre DE GINESTEL, vétérinaire, Directeur santé et qualité - Groupe AUCHAN

Comment une crise se déroule dans la grande distribution, dernier maillon face au consommateur : il est essentiel de verrouiller nos actions. Elles sont multiples : assurer la sécurité alimentaire, soutenir les entreprises concernées et les femmes et les hommes impliqués, malgré eux, dans ces événements dramatiques. En partant d’une transparence naturellement due à tout citoyen, comment pouvons-nous faire évoluer le management de ces crises et apporter aux consommateurs une échelle d’actions proportionnées

16h30 – 16h55  Conclusions.

 

II- PARTIE RESERVEE AUX MEMBRES (17h)

 

Agenda des séances publiques

Agenda des séances publiques 2024 : thèmes des séances, lieu de réunion, horaires...

LES ALERTES, RAPPELS ET RETRAITS EN SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

Coordinateurs : Anne-Marie VANELLE, Éric POUDELET

 

SEANCE THEMATIQUE du 24 OCTOBRE 2024 – 14h à 18h

 

En présentiel à l’Amphithéâtre de Chirurgie Les Cordeliers 

15 rue de l’École de Médecine 75006 Paris 

en visioconférence par le lien ZOOM 

https://us06web.zoom.us/j/83745069084

14h – 14h10 : Accueil des participants
14h10 – 14h15 : Introduction par Didier BOUSSARIE


14h15 - 14h45 : Réception à l’Académie de Jean-Lou MARIE comme membre titulaire de
l’Académie vétérinaire de France par Bernard DAVOUST

 

Programme scientifique

14h45– 15h Introduction de la séance sur les enjeux et les actualités des rappels et retraits d’aliments non conformes. Présentation des intervenantspar Anne-Marie VANELLE et Éric POUDELET

 15h – 15h30 Aspects sociologiques des alertes alimentaires : le point de vue du consommateur Pr Jean-Pierre POULAIN, sociologue, Université de Toulouse

La théorie du risque s’est largement diffusée dans la société française, depuis les experts en charge de sa gestion et de son administration jusque vers les consommateurs. Les notions de traçabilité, d’évaluation et de perception du risque, sont ainsi passées dans le langage courant. Pour autant les consommateurs n’en sont pas pour autant tout à fait rassurés.  S’appuyant sur des travaux théoriques et pratiques développés pour le Ministère de l’Agriculture et de l’alimentation et appliqués dans le Baromètre Credoc MAA, puis Inquietalim du CNIEL, la communication présentera la théorie des inquiétudes alimentaires.

 15h30 – 16h Aspects réglementaires, points critiques et évolutions des procédures d’alertes

Dr Lorraine PUZIN, vétérinaire, responsable du pôle alimentaire de la Mission des Urgences Sanitaires à la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL)

La réglementation européenne, complétée au niveau national par le Guide d’aide à la gestion des alertes d’origine alimentaire, établit les principes et règles de gestion des alertes alimentaires. 

Celles-ci ont principalement pour origine les autocontrôles effectués par les exploitants du secteur alimentaire, mais aussi les contrôles officiels effectués par les autorités sanitaires et les plaintes de consommateurs. Les alertes alimentaires font aussi parfois suite à la détection de cas groupés de malades pour lesquels une origine alimentaire commune est identifiée à la suite d’enquêtes conjointes de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) et de Santé publique France. 

Il y a « alerte » lorsqu’un aliment a été mis sur le marché et qu’il est constaté a posteriori qu’il présente un danger. Ce produit doit alors être retiré du marché. S’il a déjà commencé à être distribué aux consommateurs, et que ceux-ci peuvent encore le consommer ou en subir les effets, le produit fait également l’objet d’un rappel. 

Les exploitants du secteur alimentaire sont responsables de la sécurité des produits qu’ils mettent sur le marché. Il est attendu d’eux qu’ils prennent des mesures énergiques tant avant l’alerte, afin d’éviter les non-conformités et de maintenir opérationnel un système de détection et de réponse le plus efficace et rapide possible, qu’après sa survenue, afin de sécuriser au plus vite le consommateur et d’assurer un retour à la normale durable. Les services du ministère chargé de l’agriculture assurent le contrôle des actions mises en place, pilotés au niveau national par la Mission des urgences sanitaires (MUS) de la DGAL, qui joue un rôle de chef d’orchestre et de lien avec les autres administrations.

Les alertes alimentaires se renouvellent constamment. De nouvelles entreprises s’installent, de nouveaux produits et de nouveaux modes de consommation se développent, ce qui peut générer de nouveaux dangers. Les normes sanitaires et outils d’investigation évoluent également, ils accompagnent les progrès accomplis et les changements de pratiques afin de garantir un niveau élevé de sécurité des aliments.

Les alertes sont ainsi le témoin d’un système de contrôle actif et vigilant.

16h – 16h30 Le point de vue des professionnels de l’agroalimentaire : retours d’expérience, méthodes, points critiques Dr Pierre DE GINESTEL, vétérinaire, Directeur santé et qualité - Groupe AUCHAN

Comment une crise se déroule dans la grande distribution, dernier maillon face au consommateur : il est essentiel de verrouiller nos actions. Elles sont multiples : assurer la sécurité alimentaire, soutenir les entreprises concernées et les femmes et les hommes impliqués, malgré eux, dans ces événements dramatiques. En partant d’une transparence naturellement due à tout citoyen, comment pouvons-nous faire évoluer le management de ces crises et apporter aux consommateurs une échelle d’actions proportionnées

16h30 – 16h55  Conclusions.

 

II- PARTIE RESERVEE AUX MEMBRES (17h)