Suite à ces observations, le réseau SAVSN (Small Animal Veterinary Surveillance Network) a été mobilisé et les dossiers médicaux électroniques de plus de 300 cliniques ont été analysés. Une enquête cas-témoins a permis de mettre en évidence l'association entre vomissements sévères et présence d’un coronavirus entérique canin. Le séquençage des amplicons obtenus pour 16 chiens (= 21 prélèvements) a fourni des séquences identiques pour 14 des chiens, en faveur d'une seule souche virale largement distribuée en Angleterre.
Un article récemment publié dans la revue Emerging Infectious Diseases dresse le bilan du travail du réseau d’épidémiolo-surveillance et souligne sa grande réactivité. Un mois seulement après les premières alertes, les premiers éléments de réponse étaient communiqués aux vétérinaires praticiens et aux propriétaires de chiens.