ATTENTION : dernier communiqué du groupe de travail avant la mise en place d’un scoop it dédié aux zoonoses émergentes & ré-émergentes
COVID-19: la course aux vaccins & le double-jeu des anticorps
Le 14 Juin, le ministre de la santé Olivier Verran annonçait avoir passé un accord avec d’autres pays européens pour la fourniture de 400 millions de doses d’un vaccin-candidat élaboré par un institut de l’Université d’Oxford contre la COVID-19. Les chercheurs l’ont formulé à partir d’une version affaiblie d’un autre virus, affectant le chimpanzé. Après des premiers essais effectués sur l’Homme, fin avril, une nouvelle phase commence avec 30 000 patients. Si le projet est validé, les premières livraisons pourraient avoir lieu avant la fin de l’année. En attendant, Luca Varani [directeur du laboratoire de biologie structurale à l’Institut de recherche en biomédecine de Bellinzone (CH) membre du consortium européen ATAC(Antibody Therapy Against Coronavirus)] explique l’intérêt de la sérothérapie (anticorps thérapeutiques) mais aussi ses dangers dans Québec Sciences. Les personnes qui ont eu la COVID-19 et en ont guéri possèdent des anticorps efficaces pour neutraliser le virus, efficaces pour leur propre protection mais aussi pour protéger les autres, au moins à court terme. (voir l’essai Coviplasm).Il existe trois façons de les obtenir :
-La première consiste à prélever le sang de patients guéris du Sars-CoV-2 et à transfuser le plasma tel quel aux malades. C’est une technique réalisable et qui a fait ses preuves mais il faut avoir un donneur pour un patient et la quantité d’anticorps diminue avec le temps. Il faut donc constituer des stocks de sang rapidement.
-La deuxième consiste à exprimer des millions d’anticorps différents dans des levures et à constituer des bibliothèques à partir de populations ayant été exposée ou non au coronavirus. On recherche ensuite, parmi ces anticorps, ceux qui se lient le mieux à la cible virale ; c’est la technique utilisée par l’Université Technique de Braunschweig.
-La troisième consiste à rechercher les meilleurs anticorps dans le plasma des personnes guéries, et uniquement ceux-la, et à les reproduire artificiellement. C’est la technique utilisée par l’équipe de Davide Robbiani à l’Université de Rockefeller.
Luca Varani rappelle qu’il existe des anticorps bispécifiques qui reconnaissent non pas une mais deux cibles différentes sur le pathogène, ces anticorps empêchant le virus de muter en réaction à un traitement. Cette approche bispécifique a été efficace contre le Zika en 2017. L’intérêt de cette approche réside dans le fait que ces anticorps pourraient fonctionner contre le coronavirus s’il venait à muter un jour ou l’autre. Il faut cependant garder à l’esprit que seuls les anticorps neutralisants sont efficaces mais qu’une infection virale provoque aussi la production d’anticorps non neutralisants qui peuvent avoir des effets négatifs en aggravant la maladie : c’est le phénomène d’antibody dependant enhancement (ADE) – ces anticorps facilitant l’infection. Ce phénomène est bien décrit chez les flavivirus (Dengue, Zika ou fièvre jaune) et les coronavirus du SRAS et du MERS, chez les animaux. En effet, les anticorps possèdent une partie qui reconnaît l’antigène et une portion FC. Les cellules immunitaires ont des récepteurs qui reconnaissent cette portion FC et s’y accrochent, « avalant » l’anticorps. Si celui-ci est attaché au virus, il l’entraine avec lui à l’intérieur de la cellule immunitaire et infecte d’autres cellules immunitaires en « shuntant » la porte d’entrée habituelle : le récepteur ACE2. La tempête cytokinique observée dans la COVID-19 et d’autres fièvres hémorragiques pourrait être liée à ces anticorps. C’est pourquoi il faut favoriser des vaccins qui génèrent des anticorps neutralisants en ciblant une région appelée receptor-binding domain(RBD), c’est à dire la région du virus (protéine S) qui s’attache au récepteur ACE2. Quant aux anticorps thérapeutiques, on pourrait muter leur domaine FC pour qu’il ne puisse pas être reconnu par les cellules immunitaires et ainsi éviter le phénomène ADE. Pour lire l’article.
Cependant deux études récentes montrent que bien que la plupart des personnes infectées produisent des anticorps et que même de petites quantités peuvent encore neutraliser le virus, in vitro, il est peu probable que les personnes infectées et guéries produisent des anticorps pendant une longue durée. En effet, dans la première étude, moins de 10% des patients infectés guéris ou de personnels soignants en contact avec des personnes infectées présentaient des anticorps quelques semaines après. Dans la seconde étude,les auteurs ont comparé les réponses immunitaires de 37 patients asymptomatiques mais positifs à un test RT-PCR à un nombre égal de patients présentant des symptômes sévères. Ils ont constaté que 40% des individus asymptomatiques présentaient une séronégativité dans les deux à trois alors qu’elle n’était que de 13% pour les patients symptomatiques.
Ces deux études préliminaires montre qu’il est peu probable que des gens produisent des anticorps de longue durée contre le Sars-CoV-2 précise Stephen Chen. Ces études mettent en évidence la nécessité de développer des vaccins puissants, car l'immunité qui se développe naturellement pendant l'infection est sous-optimale et de courte durée chez la plupart des gens", a déclaré Akiko Iwasaki, immunologiste à l'Université de Yale, au New York Times. Lire l’article dans The Scientist.
En France, Simon Fillatreau et son équipe de l’Institut Necker essaient de comprendre la réponse immunitaire mémoire(lymphocytes B et T CD4) après la COVID-19.
A lire aussi dans la rubrique Revue de Presse, « Les 3 points clés du candidat médicament deXenothera ».
Zoonoses émergentes & ré-émergentes*
*cette rubrique fera partie d’un scoop it sur cette thématique
-L’émergence des nouvelles épidémies s’accélère : comment y faire face ?
s’interrogent Mathilde Paul (ENVT), Eric Delaporte (IRD), François Roger (CIRAD), Frédéric Simard (IRD) et Jacques Izopet (INSERM) dans The Conversation.
Si des recherches sont encore nécessaires pour retracer précisément l’histoire de l’émergence du nouveau coronavirus Sars-CoV-2, responsable de la pandémie de COVID-19, son origine animale est l’hypothèse privilégiée jusqu’à présent.La crise sanitaire causée par l’épidémie de COVID-19 vient donc nous rappeler avec acuité, une nouvelle fois, les interconnexions entre la santé humaine et la santé animale, entre l’environnement et la mondialisation. Elle fait suite à d’autres crises récentes, telles que la pandémie de VIH, les émergences répétées de la maladie à virus Ebola, ou les épidémies dues à d’autres coronavirus, comme ceux du SARS et du MERS,entre autres.
Comment se produisent ces émergences ?
Les épisodes initiaux de transmission n’évoluent pas toujours en épidémies : il faut pour cela que le pathogène ait acquis la capacité à se transmettre de personne à personne (directement ou via un arthropode vecteur). Une fois cette capacité acquise, l’épidémie commence à se propager. Son devenir à la surface du globe dépend toutefois de nombreux facteurs, tels que le mode de transmission de l’agent pathogène (par voie respiratoire, sanguine, cutanée, par piqûre d’arthropode…), sa durée de vie dans l’environnement, la période pendant laquelle une personne contaminée est contagieuse, le degré de connexion entre les populations et le comportement des individus.
S’accélèrent-elles au même rythme que les échanges mondiaux ?
À l’époque où les populations humaines étaient composées de chasseurs-cueilleurs, les individus pouvaient contracter des maladies à partir des espèces chassées. Mais c’est la domestication d’espèces sauvages qui a créé le premier grand pont épidémiologique entre les populations animales et humaines: la sédentarisation des populations couplée à l’augmentation de leur densité a entraîné un risque accru de transmission de certains pathogènes à l’Homme. Depuis lors, l’expansion et l’évolution des systèmes de production animale n’ont cessé de créer des contextes favorables à l’émergence et à la diffusion d’agents pathogènes entre animaux et hommes.
Ces phénomènes d’émergences épidémiques d’agents infectieux connus ou inconnus se sont accélérés à la fin du XXᵉ siècle. En effet, elles résultent des changements globaux déclenchés et alimentés par les activités humaines partout sur la planète. Parmi les facteurs qui entrent en jeu on peut citer la destruction et la fragmentation des habitats, la dégradation des écosystèmes naturels, la perte de biodiversité, l’intensification des systèmes d’élevage et de cultures, l’urbanisation, les mises en contact inédites entre êtres humains, espèces domestiques et sauvages, le dérèglement climatique (qui perturbe certaines dynamiques écologiques), les transports aériens et maritimes (qui connectent des populations et écosystèmes initialement indépendants), etc. Un exemple marquant de cette accélération est la dispersion et la prolifération du moustique tigre, Aedes albopictus.
Globalement – même si cela ne s’applique pas, jusqu’à présent, à la pandémie de COVID-19 – les populations les plus pauvres des pays à faibles revenus restent les plus exposées aux maladies infectieuses et parasitaires.
Les systèmes de santé des états à faible revenu n’ont pas nécessairement de réseaux de surveillance épidémiologique suffisamment efficaces pour donner l’alerte rapidement en cas d’émergence. En outre, les habitants ont généralement un accès limité aux infrastructures d’hygiène (eau potable, assainissement), aux dispositifs de prévention et de soins, à l’éducation et à l’information. Enfin, la sous-nutrition et les carences dont souffre une partie de la population affaiblissent le système immunitaire et rendent l’organisme plus sensible aux maladies infectieuses. Les « maladies tropicales négligées » touchent ainsi plus d’un milliard de personnes dans les pays pauvres. L’hépatite E est un bon exemple de cette vulnérabilité accrue des pays à faible revenu où le virus responsable de cette maladie majoritairement asymptomatique se transmet par les eaux contaminées et infecte chaque année 20 millions de personnes, causant 70 000 décès.
Comment mieux anticiper ces émergences ?
L’émergence puis la propagation rapide du coronavirus Sars-CoV-2 ont mis en exergue la complexité des dynamiques à l’œuvre durant une épidémie. Pour faire face à ce type de situation, des approches intégrées en santé ont émergé au fil des crises sanitaires récentes. Elles consistent à faire travailler ensemble des spécialistes de nombreuses disciplines (biologie, agronomie, écologie, épidémiologie, médecine, sciences sociales…) et secteurs (santé publique, santé vétérinaire, agriculture, gestion de l’environnement…), à mettre en relation de nombreux acteurs (scientifiques, décideurs, gestionnaires, opérationnels) à différentes échelles (régionale, nationale, internationale). Relativement nouvelles, ces approches intégrées ne vont pas de soi. Elles ont été mises en œuvre avec succès par exemple pour l’étude de la maladie à virus Ebola ou de la fièvre de la vallée du Rift, ou encore pour la surveillance de l’antibiorésistance,un phénomène ayant un impact croissant en santé publique. Cependant, des analyses récentes pointent une prise en compte encore insuffisante de l’environnement et des sciences sociales.
Les enseignements de la pandémie actuelle devront être pleinement tirés, car de nouvelles émergences ne manqueront pas de se produire. Pour les anticiper et en limiter les impacts sanitaire et socio-économique, il faudra impérativement renforcer la coopération interdisciplinaire et intersectorielle indiquent les auteurs, citant le travail de Mélanie Broindans un dossier d’Agropolis International publié en 2019.
-Analyses phylogénétiques du Sars-CoV-2
l’Institut Pasteur fait le point sur les analyses phylogénétiques du Sars-CoV-2 dans le Journal de la Recherche.
-Encéphalite à tiques : premier foyer de contamination d’origine alimentaire en France
Le 28 mai 2020, l’Agence régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes et la préfecture de l’Ain annoncent un foyer de cas d’encéphalite à tiques (EAT) confirmés chez 10 personnes et probables chez 16 autres à la suite de consommation de fromages au lait cru de chèvre d’une exploitation agricole du bassin d’Oyonnax. Le Professeur Jeanne Brugère-Picoux fait un point précis sur ces EAT dans la lettre de l’AFAS (Association Française pour l’Avancement des Sciences) et met en garde contre la consommation de lait et de produits laitiers non pasteurisés provenant de chèvres, brebis ou vaches dans les zones à risques.
-Un nouvel arbovirus neurotrope
Le virus Umbredu genre orthobunyavirus, est virus neurotrope qui infecte les neurones du cortex cérébral, la moelle épinière et le foie. Décrit dans les années 1970 chez le moustique Culex dans la zone Asie Pacifique il n’avait jamais été isolé chez les mammifères ni détecté en Europe. A lire l’article dans la revue Clinical Infectious Diseases.
-Découverte du mécanisme de déplacement de toxoplasma
Une équipe grenobloise de l’IAB (Institut for Advanced Biosciences– CNRS-UMR5309 – INSERM U1209)(Isabelle Tardieux et al.) a découvert le mécanisme que le parasite a développé pour naviguer dans les matrices tissulaires et coloniser ses cellules-hôtes. A lire dans la revue ACS Nano.
-Le CIRAD alerte contre la tique aux pattes rayées (Hyalomma marginatum)
Potentiellement vecteur de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, un virus avec un taux de létalité de 10 à 40 %. Cette maladie se manifeste par une sensibilité à la lumière, une nuque raide, des vertiges, des douleurs musculaires et de fortes fièvres. Le virus peut s’avérer mortel pour l’Homme mais n’a pas été détecté en France pour le moment. Il a en revanche déjà provoqué le décès de plusieurs personnes en Turquie (une dizaine par an) et en Espagne (2 en 4 ans).
Cette tique géante « chasseuse » se déplace rapidement au sol. Lorsque cette tique est présente sur une zone elle se fixe en priorité sur les chevaux. C’est l’espèce sentinelle. Puis, quand elle est en grand nombre, elle s’attaque à d’autres bêtes d’élevage ou sauvage et à l’Homme précise Frédéric Stachurski,vétérinaire acarologue au CIRAD, dans le Midi Libre.
-et aussi… l’ANSES appelle à surveiller les moustiques « tigre »
Après l’hydroxychloroquine, la dexamethasone et les statines - du nouveau avec des médicaments …anciens et bon marché!
Le Professeur Didier Raoult aurait-il raison lorsqu’il précisait dans plusieurs interviews que de « vieux » médicaments existant avaient fait leurs preuves, qu’ils n’étaient pas chers et qu’ils pouvaient soigner (encore) de nombreuses maladies (sic).
Hydroxychloroquine, remdesivir, lopinavir, ritonavir, tocilizumab… La liste des molécules testées pour traiter les patients atteints de COVID-19 vient encore de s’allonger. L’essai clinique britannique Recovery a en effet révélé que la dexaméthasone, une hormone de synthèse glucocorticoide, utilisée depuis la fin des années 1950, bien connue des médecins améliore la survie de certains malades atteints de formes sévères de la maladie.
C’est la première fois qu’un tel bénéfice est observé : jusqu’ici aucune molécule n’avait fait diminuer significativement la mortalité. Ces résultats sont donc encourageants, même s’ils ne concernent pas tous les patients. La dexaméthasone appartient à une classe de médicaments connus sous le nom de corticostéroïdes. Cette hormone glucocorticoïde de synthèse est utilisée pour traiter diverses pathologies liées à l’inflammation : allergies aggravées, certains types de nausées et de vomissements, arthrite, œdème du cerveau et de la moelle épinière, ou encore formes d’asthme grave et difficultés respiratoires chez les nouveau-nés. C’est justement son utilisation pour traiter ces deux dernières affections respiratoires qui a incité les médecins à penser que la déxaméthasone pourrait également aider les patients gravement touchés par le COVID-19. Cependant, comme tous les médicaments, la dexaméthasone a des effets secondaires qui doivent être surveillés. Lire l’article dans The Conversation du 18 juin.
Alors que le Professeur Temitayo Shokundide l’Université d’Ibadan au Nigéria demandait à sa collègue épidémiologiste le Professeur Haleema Shakur-Stillde de la London School od hygiene & tropical Medicinedes informations pour utiliser l’hydroxychloroquine, celle-ci, lui suggéra d’utiliser d’autres médicaments comme l’aspirine, les statines et des anti-hypertenseurs pour lutter contre l’inflammation intense liée à l’orage cytokinique affectant plusieurs organes. Les statines (médicaments hypo-cholesterolémiants) pourraient-elles réduire la gravité de la COVID-19 en réduisant les phénomènes inflammatoires et en réparant les tissus endothliaux ? Il fallait mettre en place de toute urgence un traitment peu coûteux, largement disponible et facile à mettre en place sans surcharger les systèmes de santé des pays pauvres. Un essai clinique a été mis en place au Nigeria et au Pakistan en utilisant ces médicaments. Les premiers résultats ont été publiés parAnton De Siegeleer de l’Université de Gand. D’autres essais sont en cours. A lire la suite dans The Scientist.
Revue de Presse…
-Big data, numérique et réseaux sociaux
Le 15 Juin, l’Académie des Technologies émet un avis sur la «Crise de la COVID : Les plateformes, un enjeu pour une France plus agile et moins dépendante ».
Le 18 Juin, Création d’unfond européen pour développer la recherche sur le modèle du DARPA (Defense Advanced Research Project Agency).Lire dans Science Europe.
Le 19 Juin : dans The Conversation, à lire le rôle de plus en plus important des influenceurs scientifiques sur les réseaux sociaux par Fatima Dodat et Gautier Davesne. Les auteurs attirent aussi l’attention sur les dérives comme le cherry-picking, qui consiste à extraire un élément spécifique ou partiel d’une étude scientifique – souvent hors de son contexte d’origine – afin de corroborer son propos et la folie des pré-publications scientifiques.
Le 21 Juin, malgré les réticences (voir communiqué n° 8 « données de la santé – l’arbre StopCovid qui cache la forêt Health Data Hub »), le Conseil d’Etat a maintenu, vendredi 19 juin, l’arrêté élargissant en pleine crise sanitaire les prérogatives du Health Data Hub, la plateforme qui doit centraliser des données de santé françaises à des fins de recherche, en particulier grâce à l’intelligence artificielle (IA). Cet arrêté donne le droit au Health Data Hub de stocker de nouvelles catégories de données médicales. Ainsi, un projet de recherche a pu être lancé, par le ministère de la santé, sur les données des passages aux urgences. Douze autres sont aujourd’hui à l’étude. Lire l’article dans le Monde .
-Stratégies thérapeutiques & nouveautés technologiques
Le 15 Juin dans la Lettre de l’INSERM : où en est la recherche vaccinale à l’INSERM.
Le 16 Juin, le CIRAD informe de l’efficacité du lâcher par des drones de moustiques mâles stériles.
Le 16 juin dans la revue La Techniques de l’Ingénieur, des innovations made in France pour produire des matériaux antimicrobiens et antiviraux.
Le 17 Juin, le Journal du CNRS, un article qui fait le point sur les chiens renifleurs de Sars-CoV-2.
Le 17 Juin, dans le Journal du CNRS, mise au point d’un test salivaire ultra-rapide pour le dépistage du Sars-CoV-2.
Le 17 Juin, nouveauté thérapeutique contre la Covid-19 : les 3 points clés du candidat médicament (Xav 19) mis au point par la société nantaise Xénothera et qui repose sur la production innovante d’anticorps polyclonaux. Les anticorps désirés sont produits par des lymphocytes B. Cette production est généralement réalisée in vitro mais Xenothera utilise des animaux donneurs. Il s’agit de porcs génétiquement modifiés par la technique Crispr-Cas9 pour leur faire produire des anticorps qui ne seront pas reconnus comme étrangers par le corps humains
L’avantage ? La capacité à produire des anticorps dits polyclonaux, c’est-à-dire issus d’une multitude de lignée de lymphocytes B. Par opposition aux anticorps mono-clonaux, qui proviennent quant à eux d’une seule lignée de lymphocytes B, sélectionnée et isolée in vitro pour industrialiser le processus.
ATTENTION : ceci était le dernier communiqué du groupe de travail avant la mise en place d’un scoop it dédié aux zoonoses émergentes & ré-émergentes