Aller au contenu principal

Actualités

Lettre à Madame la Présidente de la Commission de l’Union Européenne: Importance stratégique pour l’Union Européenne de la recherche sur l’Edition Génomique pour lutter contre les panzooties de maladies infectieuses chez les animaux de Production.

Monsieur le Président de l’Académie Vétérinaire de France a adressé à Madame Ursula von der Leyen une lettre pour souligner l'importance stratégique de la recherche sur l’Edition Génomique pour lutter contre les panzooties de maladies infectieuses chez les animaux de Production.

Dans le prolongement de  l’Avis de l’Académie Vétérinaire de France en date du 20 Juin relatif à la production de modifications ciblées dans le génome des animaux domestiques 2019, Monsieur le Président de l’Académie Vétérinaire de France attire l’attention de Madame la Présidente de la Commission de l’Union Européenne sur l’urgent besoin d’investissement de la Recherche sur cette Nouvelle Technologie de l’Edition Génomique pour la lutte des grandes épizooties animales et donc de sa prise en compte dans la révision des textes législatifs Européens devenus obsolètes.

[Lire la Lettre]

Le récent Prix Nobel attribué à Emmanuel Charpentier et Jennifer Doudna, en 2020 a démontré tout l’intérêt du recours aux techniques d’Edition Génomique non seulement dans un espace cognitif mais aussi en faveur de ses applications tant pour les végétaux que pour l’animal. Les contraintes de la Directive Européenne actuelle (directive 2001/18/CE) vieille de 20 ans est devenue inadéquate et empêche tout développement de projet de recherche. Si l’intérêt du recours à cette technologie semble être reconnu pour la mutagenèse ciblée pour les végétaux, l’intérêt pour les animaux de production dans un objectif stratégique à terme de prophylaxie des grandes épizooties ; Pestes Porcines, SDRP (Syndrome Dysgénésique Respiratoire Porcin), Fièvre Aphteuse etc…est souvent ignoré.

Or le contexte actuel une nouvelle fois montre tout l’intérêt de ces nouvelles technologies pour développer des animaux « insensibles » à ces agents pathogènes microbiens ou viraux. L’adaptation de la réglementation permettant enfin de permettre sans contraintes administratives excessives de bâtir des programmes de recherche sur cet objectif est un impératif au regard du retard incommensurable pris par la Communauté scientifique européenne par rapport aux Pays d’Amérique du Nord et du Sud ou de la Chine.