Mais ce qui est proposé de nouveau en France, au regard de tous les progrès que la recherche a permis d’accomplir depuis plus d'un siècle, dans le domaine de la connaissance en biologie et dans la prévention et le traitement des maladies de l'homme et des animaux, c’est de reconnaître que ces progrès n'auraient pas été possibles sans la vie des animaux utilisés et que ceci doit susciter une gratitude se manifestant concrètement et publiquement.
Les acteurs directement impliqués dans la recherche animale expriment de plus en plus souvent ce besoin de reconnaissance envers les animaux. Par ailleurs, ils sont également nombreux à éprouver des ressentis regroupés sous le terme de fatigue compassionnelle.
Enfin, notre société s'est emparée de ces questions et il est du devoir des vétérinaires de contribuer à ces débats et à la reconnaissance de la contribution involontaire des animaux.
C'est l'objectif de l'avis récemment rendu par l'Académie Vétérinaire de France suite à la rédaction d'un Rapport qui fait mention de la reconnaissance, de la gratitude et de la mémoire due aux animaux utilisés à des fins scientifiques.